Le futur du drone : la nature ?
Revenons sur la rencontre annuelle entre l’ISAE-supaero et l’ENAC. Ayant eu lieu en mai dernier, cette rencontre entre deux écoles, d’ingénierie aérospatiale et de l’aviation civile, avait cette année le drone pour thème. Des fortes innovation mêlant drone et nature y ont fait surface.
Cette année la coqueluche de ce congrès était le fameux drone à extraction d’énergie. Le principe de ce drone est dit bio-inspiré, c’est à dire qu’il se développe autour de ce qui existe déjà dans la nature.
Et ici, c’est le vol des oiseaux qui a été étudié. Ceci dans le but de reproduire l’utilisation des variations de rafales atmosphériques et ainsi pouvoir « planer » et gagner en moyenne 40% d’autonomie supplémentaire. Et pour cause, un besoin d’augmenter les capacités de vol des drones habituels.
Chez Studiofly notre Matrice 210 un des drones les plus performants n’a une autonomie que de 20 minutes. C’est pour cela que des innovations de ce types seront des atouts dans le secteur du drone.
Ce type de drone serait d’ailleurs un atout phare pour l’orthophotographie. En effet, cette technique utilise souvent des ailes volantes pour survoler des lieux plus étendus.
Par contre, cette technique fonctionnerait efficacement sur des appareils ayant la même taille qu’un oiseau.
Il est donc primordial de retenir que la nature est source première d’inspiration dans le développement de technologies de pointe et la bio-inspiration indispensable à l’évolution de ce secteur.
Drone faucon et drone libellule : entre biomimétisme et bio-inspiration
Deux autres drones ont fait sensation cette saison dans ce congrès.
Tout d’abord, il y a le projet nommé NARcoTic qui lui s’inspire du vol du faucon. Il ne fonctionne pas sur un principe d’ailes mais bien de quatre rotors. C’est grâce à de nombreux capteurs, qu’il s’orientera en fonction du vent et des différences atmosphériques. Totalement bio-inspiré, ce drone est avant tout un bijou de technologie. Il se servira des énergies de la nature en sa faveur.
Il y a ensuite le drone dit « libellule », celui-ci est l’exemple parfait de ce qu’est le biomimétisme. Réel insecte du poids de deux abeilles, il est composé de deux ailes de 3 centimètres. Elles sont faites d’un matériau intelligent qui s’active via des impulsions électriques. Les ailes vibreront ce qui donnera l’énergie à cet appareil de voler comme on le verrait dans la nature chez la libellule.